Mohombi : « Je N'ai Pas Besoin De Faire Des Libanga Pour Nourrir Mes Enfants »

Alors que le débat sur les insuffisances de l’industrie culturelle congolaise ne finissent plus sur les réseaux, le chanteur congolais Mohombi a dénoncé le fait que les artistes musiciens soient obligés de faire des dédicaces dans leurs chansons pour pouvoir vivre de leur travail. C’est ce que contient un post du vendredi 24 juillet 2020 sur le réseaux sociaux de l’artiste.

« Je suis neutre, je suis indépendant. Je n’ai pas demandé 1$ pour «Best Of The Best». Je n’ai rien demandé pour la chanson «Plus fortes». Je suis un artiste, je suis un patriote, je ne suis pas un mendiant et je n’ai pas besoin de faire des libanga pour nourrir mes enfants. Je vis de mes droits d’auteur, de mes concerts et de mes business », a écrit la star congolaise.

A travers la même publication, Mohombi a émis le vœu de voir d’autres artistes congolais vivre de leur art grâce notamment aux droits d’auteur.

« Depuis maintenant des années je lutte pour que mes collègues (en RDC) dans les métiers de la culture puissent un jour, avoir le même discours. L’application «MUSKA» est une des solutions. Elle permet maintenant aux artistes Congolais de générer de l’argent grâce au streaming de leurs fans et «UFM 94.7» est une station de radio sur laquelle aucun artiste a dû payer pour diffuser sa musique », a-t-il écrit.

Artiste chanteur et producteur de plusieurs chansons à succès, Mohombi a déjà collaboré avec plusieurs grands noms de la musique parmi lesquels on retrouve Beyoncé. Avec d’autres opérateurs culturels congolais, il compte mettre en place une société des droits d’auteur en RDC grâce à laquelle les artistes pourront être rémunérés

Moïse MAKANGARA / Allokinculture

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